| | Shayline Fairchild .: UC:. | |
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Shayline Fairchild
Nombre de messages : 4 Age : 39 Date d'inscription : 12/03/2009
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| Sujet: Shayline Fairchild .: UC:. Jeu 12 Mar - 18:15 | |
| I__Your papers please ! ~ Vos papiers svp !
Nom : Il fut un temps où cette, pourtant bien anodeine question, eut rendue des plus mal à son aise la jeune femme. Une époque où le fait de devoir décliner son identité la mettait dans le plus parfait des embarras même... Cette époque où son nom suscitait à la fois la plus feinte des dévotions que le plus grand des mépris si ce n'était même une méfiance totale ! Cette époque où l'on ne voyait encore en elle qu'une étrange créature aux étranges pouvoirs qui avait, de surcroît, le mauvais goût d'être la fille d'un des membres influents du gouvernement !
Aujourd'hui son, si cher et adoré, père oeuvre toujours pour le gouvernement et elle possède toujours ces pouvoirs qui font d'elle une bête plus curieuse et venimeuse que jamais. Mais, à présent, elle se fiche royalement de ce que les gens peuvent bien penser ! Qu'ils méprisent, se gaussent ou s'effrayent de ce patronyme -qu'elle ne consentira à leur murmurer que dans un soupir las- cela n'est plus de son ressort ! De toutes façons elle leur fera payer... à tous autant qu'ils sont ! Son nom ? Fairchild.
Prénom(s) : Ses prénoms sont les seuls renseignements qu'elle aime à donner sur son identité. Peut être, et si simplement pour une fois, car ils sont les dernières choses qu'il lui reste encore de cette mère qui fut sienne et dont elle n'a pas eu de nouvelles depuis si longtemps à présent. Peut être même s'agit-il là de l'unique leg que cette femme aura pu lui donner avant de périr ? La jeune femme sent que sa mère n'est plus et, quel qu'en soit le responsable -mutant ou homme du gouvernement- lui aussi payera !
Cette jeune femme ombrageuse, et bien impétueuse, se prénomme -et dans l'ordre je vous prie- Shayline, Rebecca, Ava.
Surnom(s) : Les surnoms ou autres sobriquets en tous genres, la jeune femme en fut -et depuis son plus jeune âge- bien souvent affublée. Elle ne manqua jamais de s'insurger contre la majorité d'entre eux et nombreux furent ceux qui durent subir son courroux à chaque fois qu'elle s'était sentie outrageusement humiliée par ces horribles surnoms qui lui étaient alors donnés ! Non , elle n'était pas un monstre !
Mais, cela, il lui fallut rencontrer les X-Men, pour en prendre réellement conscience. Ce fut d'ailleurs l'un d'entre eux qui lui donna ce surnom qui, aujourd'hui encore, demeure le seul qu'elle consente à entendre : Psychée Pourquoi celui ci plutôt qu'un autre ? Peut être parce qu'il évoque, mieux que tout autre, ces pouvoirs qui sont les siens. Mais cela est une autre histoire qu'il ne convient pas encore de dévoiler.
Âge : La venue au monde de la jeune femme est une chose nébuleuse pour bien des gens, et en tout premier lieu pour elle même ! Shayline n'en sait que ce que son acariâtre père a bien voulu lui en conter et ce que lui en laissent penser ses papiers d'identité. Sur ceux ci il est indiqué qu'elle est âgée de vingt six ans mais elle doute que cela soit la stricte vérité. Sa mère ne lui avait-elle pas précisé de ne jamais croire quoique ce soit de la part de son père ? Mais, pour l'instant contentons nous de croire qu'elle a 26 ans. Après tout celui ci est un bel âge, non ?
Clan : Il fut un temps où, le sourire timide affiché sur ses lèvres pâles, elle vous aurait répondu avec assurance qu'elle appartenait aux X-Men. Elle en était même fière. Mais cela était il y a bien longtemps maintenant... Avant que l'antidote ne fut découverte et avant que ne surviennent les évènements d'Alcatraz... Depuis les choses avaient radicalement changées pour elle. Shayline, elle même, avait changée... Tellement changée même !
Aujourd'hui elle n'appartient plus aux X-Men et ne souffre que, bien difficilement, d'entendre parler d'eux ! Elle les hait tous... et, lui, en particulier ! Quelles que soient les raisons qu'elle veut bien laisser entendre, il est l'une de ses deux principales motivations pour avoir rejoint Magneto et les siens au sein de la Confrérie. Là est dorénavant sa place et elle s'en trouve forte aise.
II__More & More ~ Encore & Encore
Emploi : Une Fairchild travailler ? Cela eut le don d'en étonner bon nombre... et d'en irriter au moins un : le patriarche de ce clan politique ! Depuis des générations les règles régissant cette -si ancienne qu'elle en était presque devenue une dynastie- famille étaient on ne pouvait plus simples : ces messieurs se consacraient à la politique et ces dames se contentaient, elles, de jouer les jolies poupées entretenues.
Passionnante occupation que celle ci, non ? Eut-elle écouté les directives de son père que Shayline se serait surement empressée de trouver un gentil mari politicien en devenir et se serait contentée de jouer la potiche accrochée à son bras... Et un bouquet de sourires à l'une de ces, si nombreuses, soirées de gala auxquelles il lui aurait fallu assister ! Et on prend la pose pour ce photographe venu faire les affiches de campagne d'un époux qui n'aurait été que le pantin de son père ! Fascinant pour bien des femmes mais... très peu pour elle !
D'une part car sa nature de mutante la mettait, déjà et de façon bien ostentatoire, légèrement en marge de cette société soit-disant si bien pensante. Aux yeux de bien des gens elle demeurait un monstre, une erreur génétique dont il fallait se méfier comme de la peste ! N'était-ce d'ailleurs pas ce qu'elle même avait si longtemps pensé ? Et, de surcroît, il s'avère que la jeune femme possède un caractère des plus trempés et des plus affirmés qui lui faisait tenir à son indépendance plus que tout ! Et, de ce point de vue, il était hors de question pour elle de rester oisive !
De plus, ce métier qu'elle avait pris grand soin de choisir, comportait de nombreux avantages. Quelle profession ? Journaliste au sein du New York Post. Chroniqueuse on ne peut plus réputée, ces colonnes dont elle est l'auteur, sont lues par bien des gens qui, chaque jour, se délectent de découvrir ces mots toujours plus acerbes et acides ! Car la demoiselle n'a certes pas sa langue dans sa poche et prend un malin plaisir à égratigner tout ces gens qu'elle méprise et déteste sans même plus chercher à s'en cacher. Politiciens ou mutants, ils sont tous les victimes -on ne peut moins consentantes- de ces pamphlets qu'elle prend un malin plaisir à écrire jour après jour. Dénonçant les manigances et incompétences des premiers, elle dénonce aussi bien la dangerosité et l'hypocrisie des seconds.
La seule chose qu'on ne puisse pas lui reprocher serait son manque d'objectivité. Mutante et seule héritière d'un membre haut placé du gouvernement en place, elle érafle et saigne tout le monde ! Ses cibles préférées ? Son père, évidemment, mais aussi ses anciens amis des X-Men. Un en particulier...
Aptitudes : La jeune femme aurait pu être d'une banalité affligeante si la vie n'en avait décidé autrement. Née avec des pouvoirs dont, aujourd'hui encore, elle ne soupçonnait pas même la puissance, Shayline n'était pas une jeune femme ordinaire.
Ses pouvoirs, que nous aborderons bientôt, étant essentiellement d'ordre psychique et mental, ils ne lui sont guère d'une grande utilité en cas d'affrontement direct. Et c'est à l'Institut, auprès des X-Men, qu'elle apprit à palier à ses faiblesses en apprenant différentes sortes de combat. A l'époque, celle ci n'en voyait pas l'utilité -étant alors farouchement opposée à l'usage de la force- mais, après les évènements d'Alcatraz, elle révisa son jugement. Aussi approfondit-elle les enseignements qu'elle avait commencé à, en parfaite dilettante cependant, commencé à acquérir.
Aujourd'hui la jeune femme possède trois capacités assez particulières et bien différentes. La première est sa capacité à manier, avec une grande maestria, les armes blanches et notamment ce Katana qui ne la quitte que rarement lorsque lui vient l'idée se "jouer" un peu. La deuxième est celle qui lui permet d'être un excellent pilote. Bien que sa préférence aille aux motos, Shayline saura aussi se montrer agile un volant entre les mains. Ce qui peut, parfois, se révéler d'être d'une très grande utilité ! Enfin, la jeune femme est une passionnée d'informatique et d'électronique et il n'est pas beaucoup de systèmes de sécurité capables de lui résister ! Utile pour qui veut pirater une base de données ou, plus dangereux encore, faire sauter les verrous d'un système d'alarme quelconque !
Pouvoirs : Ses pouvoirs... Ses malédictions vous aurait-elle sans doutes repris si vous lui aviez parlé de ceci des années plus tôt ! A cette époque Shayline semblait persuadée que ces dons n'étaient que des fardeaux ! Des malédictions qu'on lui infligeait et qu'elle haïssait au plus haut point ! N'étaient-ce pas ces mêmes pouvoirs qui l'excluaient du reste du monde et la forçaient à vivre dans une semi-clandestinité qui ne lui plaisait pas ?
Voilà pourquoi elle avait été l'une des premières à se porter volontaire pour se faire inoculer l'antidote lorsque l'existence de celle ci s'était ébruitée. Ce qui n'avait pas manqué de réjouir son père... Hélas celle ci était très loin d'être aussi efficace que prévu et, pire encore, elle avait même eu d'étranges "effets secondaires" modifiant radicalement l'orientation des pouvoirs de la demoiselle ! Mais voyez plutôt par vous même.
Les pouvoirs de la jeune femme, comme déjà précisé plus tôt, ne sont pas le moins du tout offensifs. Du moins pas dans le sens où on l'entend généralement ! Impossible de manipuler ou de faire naitre le moindre élément, la jeune femme ne possède pas non plus des sens exacerbés et ne peut pas non plus se métamorphoser à volonté. Pas plus, d'ailleurs, qu'elle ne peut créer de barrières la protégeant des attaques de ses ennemis. Faible mutante que celle ci ? Attendez un peu avant de juger ! La force d'un individu réside parfois là où ne s'y attend pas vraiment !
Shayline à toujours été quelqu'un de cérébral et pour qui la réflexion était des plus importantes. L'action ne l'amusait guère et cela est toujours le cas aujourd'hui ! Est-ce son caractère qui influa sur ses pouvoirs ou l'inverse ? Voilà une question à laquelle la belle ne parvint jamais à trouver de réponses ! Mais elle s'en moque bien en fait... Son domaine à elle c'est le mental, ce qui lui valut sans doutes son surnom de Psychée.
La jeune femme possède le don d'Empathie ce qui lui permet, par simple contact tactile de pouvoir ressentir toutes les émotions qui agitent un être. Peur, doutes, joies ou chagrin elle saura tout de vous. Et inutile de songer à lui mentir elle le devinerait dans la seconde même ! Il lui est possible, à présent mais au prix d'une fatigue harassante, de lire en l'âme de quelqu'un par simple contact visuel mais cela lui demande énormément de concentration et elle évite d'y avoir recours.
Son second pouvoir découle directement du premier. Elle a toujours su posséder celui ci mais n'avait jamais cherché à le dévellopper auparavant. du moins pas tant que Jean était encore en vie. Son amie et mentor disparue, Shayline s'est laissée dévorer par l'ambition et la soif de vengeance. Aussi, depuis que ses pouvoirs sont réapparus, elle à pris soin d'entrainer son don qu'elle nomme "Nightmare". En effet, après avoir lu dans vos pensées et découvert vos pires frayeurs alors il lui est possible de matérialiser celles ci. La jeune femme peut donner vie à vos pires cauchemars, lui assurant ainsi un -souvent bien éphémère- avantage sur l'adversaire que vous êtes. Cependant un tel don possède aussi ses -grands - inconvénients. D'une part la matérialisation des peurs de ses ennemis lui réclâmera plus ou moins d'énergie et de concentration. donner forme à une colonie de mygale ou à une armée de zombies ne l'épargnera pas de la même façon ! Et si votre peur réside en revivre, encore et encore, une scène de votre existence, alors là il lui faudra se couper du reste du monde pour y parvenir. L'illusion crée vous paraitra réelle mais elle rendra aussi Shayline sans défense aucune et, après la dissipation de celle ci, la jeune femme sera épuisée. Parfois pendant des heures entières...
Le dernier de ses dons se rapprocherait de celui d'Oracle... mais à l'envers. Ce fut le seul de ses donc à être altéré par la prise de l'antidote. Avant son injection, la jeune femme parvenait à déceler des bribes du futur d'une personne. Ses visions étaient toujours floues et pas toujours véridiques. Mais aujourd'hui son don a changé tout en se développant de manière considérable. Shayline s'est découvert la capacité à lire dans le passé des gens. Un simple regard lui suffit pour vous énoncer par le menu ce que vous avez fait les vingt quatre dernières heures. Et si elle y ajoute un contact physique prolongé -quelle que soit la forme de ce contact- c'est alors votre passé entier auquel elle accède. Parfois elle est même capable de voir des choses que votre subconscient lui même s'échine à vous dissimuler ! Parfait pour découvrir certaines failles ou certains petits secrets honteux la rendant alors capable d'exercer sur vous le pire des chantages ! Certains seraient même prêts à payer très cher pour découvrir ces lambeaux de leur histoire qui leur échappe, non ?
Armes : Shayline Fairchild ne possède que deux armes. Un Katana directement importé du Japon et dont elle se sépare rarement, le dissimulant souvent sous ces longs manteaux dans lesquels elle aime à se draper. Et, lorsque cela lui est impossible, alors elle dissimulera cette dague à la lame effilée qui reposera souvent contre la chair ferme de sa cuisse.
Dernière édition par Shayline Fairchild le Dim 15 Mar - 3:49, édité 4 fois | |
| | | Shayline Fairchild
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| Sujet: Re: Shayline Fairchild .: UC:. Jeu 12 Mar - 18:16 | |
| III__Tell us who you are ~ Dis nous qui tu es
Avatar : Olivia Wilde Code du Règlement :- Spoiler:
Ok by Anna Expérience RP : Je fais du Rp depuis environ 3 ans... Exemple de Post : - Spoiler:
L'aube était à peine levée et c'est tout juste si le soleil commençait à poindre derrière les si hautes vagues ondulantes où les dunes se répétaient à l'infini. Le ciel se parait de couleurs pastelles et bien trop douces comparé à ce que serait la journée à venir ! Aujourd'hui ne différerait en rien de ce qu'avait été hier et de ce que serait aussi, sans doutes, demain. Un jour comme tant d'autres où le soleil se dresserait à son zénith, resplendirait de tous ses feux, noyant le paysage désertique dans une cruelle, et bien aveuglante, clarté. Un jour pareil à tous les précédents où la chaleur brûlerait les gorges, couvrirait les visages et les corps de goutelettes de sueur, attisant des soifs, inextingibles ou presque, que seule l'éau pourrait apaiser. Liquide plus que jamais vital en ce lieu où, comble de l'ironie, il se faisait pourtant si rare. S'il y avait au moins un point commun entre les Oasis c'était cette obligation qu'ils avaient tous, Hordistes, Mercenaires, Voleurs ou autres bouffons, à toujours devoir réapprovisionner des stocks de munitions, de nourriture et d'eau. Stocks qui diminuaient bien plus vite qu'ils ne se remplissaient, malheureusement... Les munitions se trouvaient assez aisément, se volant sur les dépouilles des cadavres, se troquant, s'achetant même parfois... La nourriture aussi pouvait aisément se trouver. Si tant est, bien sur, que l'on ne soit pas trop regardant quant à ce qui emplissait la gamelle ! Mais l'eau, elle, demeurait un réel problème. Difficile d'imaginer, pour les enfants de GC qu'un jour ce liquide, aujourd'hui si rare et pour lequel beaucoup étaient prêts à tuer, avait jadis recouvert si large proportion de la planète que, d'ailleurs, on nommait la "Planète bleue" !
L'eau était précieuse, bien plus précieuse que tout le reste et elle en était même devenue le prétexte principal, l'alibi presque parfait pour perpétrer tant de crimes odieux et violents. Les hommes s'égorgeaient facilement pour chaparder, piller, piquer, voler les réserves d'eau de leurs voisins ! Les Hordistes, eux aussi, courraient après l'eau mais peut être un tantinet moins que leurs voisins justement. Certes elle leur était indispensable et en trouver relevait souvent de la pire des galères, mais, à force de déambuler par delà les dunes, à force de sans cesse bouger leur Tanière, ces êtres enragés avaient fini par connaitre et assimiler quelques astuces pour pouvoir se permettre, sans trop de difficultés, de ne pas trop s'inquiéter de l'état de leurs réserves. Et ce n'est pas l'eau qui les poussaient, sans cesse, à s'extirper, armes aux poings et visages plus fermés que jamais, de leur repaire mouvant pour s'en aller effectuer l'un de leurs si légendaires raids meurtriers. Oh non ! Les Hordistes, et les Hells Riders encore moins que les autres meutes, n'avaient besoin de nul prétexte pour parcourir le désert et s'en prendre à la moindre caravane, aux moindres inconscients qui croisaient leur route maudite. Ils étaient enragés contre tout et contre tous, simplement désireux de détruire, piller, violer et anihiller. Et, pour être franc, c'est encore ce qu'ils faisaient de mieux ! A croire que les Hordistes étaient différents du reste de l'Humanité, ou du moins de ce qu'il en restait, et qu'ils avaient, dès leur entrée dans leur meute, renoncé à toutes ces émotions, à tous ces sentiments qui, jadis, auraient pu faire d'eux des hommes à peu près normaux mais qui, une fois qu'ils y avaient renoncés, ne laissaient plus qu'un vide béant dans leur poitrail de bêtes enragées et belliqueuses. Tant mieux pour eux en fait... Car, à bien y réfléchir, peut on combattre tout en ayant un coeur ?
Et ce matin là, les Hell's Riders se préparaient doucement et bien méticuleusement pour lancer leur prochain raid. Pour une fois ceux ci partiraient à l'aveuglette, ne sachant guère ce qui les attendaient dehors. Peut être un bien jouissif moment ou peut être rien du tout ? Mais que leur importait réellement à tous ces êtres ? Si jamais la chasse se révélait peu fructueuse ils trouveraient bien moyen d'aller chercher querelle à une autre meute pour se défouler, non ? Mais, pour l'instant, nul n'imaginait revenir bredouille et tous espéraient, plus ou moins secrètement, que le sang jaillirait, que les hurlements de douleur et d'agonie de leurs proies déchireraient l'air, et que leur butin serait conséquent. Certains moteurs ronronnaient déjà, prêt à s'élancer, tandis que d'autres étaient encore assoupis, laissant le temps à leurs maitres de se préparer. Les corps s'étaient couverts de cuir, de chaines et de clous, les visages de peintures de guerre et les armes avaient été soigneusement contrôlées, astiquées et semblaient déjà, elles aussi, impatientes de servir. Certains individus s'étaient rassemblés, réunis selon les affinités, plus ou moins logiques, qui les unissaient. A force de combattre ensemble, certains avaient pris leurs habitudes et de véritables techniques et stratégies de combat étaient nées et avaient été rôdées, certaines ayant rapidement été abandonnées tandis que d'autres, au contraire, avaient su prouver leur efficacité. Un peu comme celles que les "Chevaliers de l'Apocalypse" d'Ylisil avaient mises au point et dont, toujours, ils se servaient avec la plus sanglante des efficacité. Revolver, arbalète, fusil à pompe et dague effilée... Autant d'armes différentes et de portées diverses qui permettaient bien des combinaisons que les quatre compagnons usitaient avec un plaisir, sans cesse, renouvelé.
Pourtant, depuis quelques temps, l'un de ces chevaliers infernaux semblait prendre ses distances avec les autres, semblant même se lasser de ces petits jeux dont, pourtant, elle avait toujours été si friande. Peut être est ce pour cela que, ce matin là, Arikel se tenait légèrement en retrait de toute cette agitation, préférant vérifier, pour la millionième fois depuis qu'elle s'était levée, son Beretta. Une fois celui çi s'était enrayé et, bien que ce jour là cela empêcha Kylian de la tuer, la jeune femme ne tenait pas à ce que cela se reproduise en plein raid ! Les yeux fixés sur le canon de son arme, c'est à peine si elle entendit les pas de Taliesin qui venait la retrouver. La main de l'homme se tendit vers elle pour lui donner ce masque d'or dont, jamais, elle ne se départissait mais que, pourtant ce jour là, elle avait oublié.
-" Tiens... Un tel oubli ne te ressemble pas...Que t'arrive t'il Arikel ? Je ne te reconnais plus ! "
Les yeux de la donzelle se levèrent vers son amant avant de laisser sa tête s'incliner en vague, très vague même, signe de remerciement. Puis ses doigts se refermèrent sur ce masque qu'elle enfila, dissimulant ainsi aux yeux de tous les traits tirés, et presque inquiets, de son minois. Elle tint ce qui se voulait être un discours rassurant à son compagnon mais, pas plus qu'il ne le fut, la jeune Hellsiste ne fut dupe de ses propres paroles. Il avait raison... Bien plus qu'il ne pouvait même se l'imaginer ! Arikel n'était pas tout à fait la même depuis... Peu importait. Elle était devenue songeuse et si, au départ, tout le monde avait mis cela sur le compte de sa maladie mentale, maintenant certains en venaient à se poser des questions. La fougue de la Tigresse demeurait la même, en fait non... Elle augmentait et la fureur que la donzelle mettait à trucider quiconque passait à portée de son arme était encore plus terrifiante qu'avant ! Aujourd'hui Arikel semblait se contreficher de dilapider ses, si précieuses pourtant, munitions les laissant venir, encore et toujours, déchiqueter les chairs de ses proies, faire couler leur sang dont elle se repaissait ensuite. Et puis cette manie qu'elle avait attrapée et que même certains de ses frères de meute commençaient à trouver malsaine... Cette façon qu'elle avait de, toujours, aller au devant du danger comme pour mieux chercher la mort elle même. Tête brûlée ? Oui cela elle l'avait toujours été mais, là, cela frôlait littéralement l'état plus que suicidaire !
Heureusement pour la jeune femme, le départ fut donné lui évitant d'avoir à répondre à celui dont elle avait déserté la couche depuis un moment mais qui restait, et demeurerait à jamais, l'un de ses plus fidèles compagnons de raid. Enjambant sa moto, laissant rugir son moteur, la belle suivit Taliesin qui, pour une fois, avait décidé de prendre la tête des éclaireurs. Comme s'il avait pu se douter que laisser cette place à Arikel aurait été, aujourd'hui du moins, la pire des idées... Les "Chevaliers de l'Apolcalypse" vinrent rejoindre les avants postes du convoi et firent rugir leurs moteurs avant de s'en aller, chacun dans une direction, ouvrir la voie à leurs frères de meute. Le convoi se scinda donc en quatre groupes, chacun mené par un éclaireur. Les loups se séparaient pour mieux se retrouver ensuite. Technique maintes fois usitée et qui consistait en chassant chacun de leur côté avant de rabattre en un point central leurs proies éventuelles. Les éclaireurs connaissaient leur tâche et leur rôle à la perfection, ils étaient les "chèvres" qui partaient, seules, en avant, tentant de repérer les lieux afin de mieux revenir en informer leurs compagnons. Et si un, ou encore mieux, plusieurs égarés ou ennemis venaient à croiser leur chemin alors ils les rabattaient vers les autres et là, enfin, le carnage pouvait commencer. Mais qu'en serait il vraiment aujourd'hui ?
Pas plus que les autres, Arikel ne détenait la réponse à cette question. Elle s'en fichait même, l'air peut être encore plus figé et glacial que celui que son masque présentait, telle la plus funeste des menaces. Ses prunelles ambrées dardaient cet océan ensablé qui se dressait devant elle. Les moteurs des bécanes de ses compagnons se firent silencieux lorsque la jeune femme leva un bras, leur indiquant avoir repéré quelque chose. Posant un pied à terre, la jeune femme se dressa pour percer, au delà de ce satané rideau de sable virevoltant, ce que ses yeux perçants avaient perçu quelques secondes auparavant. Si peu de chose... Tellement peu que beaucoup n'y auraient sans doutes vu qu'un simple nuage de poussière mais l'éclaireuse savait, elle. La jeune femme avait appris à faire la différence entre de vulgaires grains de sable soulevés par une bourrasque et ce sable que des véhicules approchant déplacaient. Et, ce jour là, il n'y avait pas le moindre souffle d'air. La jeune femme lança sa moto par delà la dune, franchissant la suivante avec agilité. Alors ses yeux s'illuminèrent, se mirent à flamboyer tandis qu'ils découvraient un petit convoi composé de trois voitures et de quelques vieilles bécanes dont la jeune femme se demanda même comment ces dernières pouvaient encore rouler ! Pas des Hordistes cela était certain... Maintenant, elle aurait plutôt opté pour des gens de Jehenna mais n'aurait pu le jurer. Oh et puis ! Elle s'en foutait bien de savoir qui étaient ces êtres ! De toutes façons, d'içi peu, ils ne seraient plus que cadavres mutilés et démébrés alors...
Se retournant vers l'endroit où ses frères de meute l'attendaient fébrilement, elle placa ses mains en porte voix et se mit à lancer ce cri de ralliement que tous connaissaient et que, déjà, ils frétillaient d'entendre. Proies en vue ! Alors les moteurs se mirent à rugir et les Hellsistes se regroupèrent, hurlant déjà à plein poumons et laissant leurs armes se brandir, annonciatrices d'un massacre à venir ! Les engins du Diable avaient déjà rejoint la fine silhouette de la donzelle qui sortait son Beretta et, qui elle aussi, laissait sa monture des temps post apocalyptiques la mener vers ce qui, aujourd'hui, serait un défouloir des plus attendus. Alors que défilaient devant elle les visages heureux et déterminés de ses frères, la demoiselle se surprit à en chercher un en particulier. Mais, perdu au milieu de pareille nuée humaine, il lui fut impossible de le trouver. Dommâge... Elle aurait bien aimé le revoir, ne serait ce que pour le voir, enfin, en action. Il le lui avait suffisemment reproché dans ce garage pour qu'elle s'en soit fait le reproche après et qu'elle se soit juré de, lors du prochain raid, ne pas oublier de l'admirer dans sa folle furie meurtrière. Et il lui tardait à la Tigresse de voir Keli en action ! Elle qui, maintenant, le savait si empli de la même rage et de la même fureur que celles qu'elle pouvait éprouver ! Elle voulait encore lr voir tuer ! Elle voulait le voir prendre une vie et pouvoir, à nouveau, l'admirer... Se fut elle montrée parfaitement honnête que la donzelle aurait admis avoir simplement envie de revoir cet homme que, pourtant, elle avait pris grand soin d'éviter depuis leur... rencontre ? Si l'on peut appeller cela ainsi...
Mais comme elle ne le vit pas, Arikel soupira et tenta de se concentrer sur ce qui se présentait devant elle et que ses frères avaient déjà commencé à savourer, les enfoirés ! Elle les regarda un moment hurler et commencer à agresser ce convoi dont les membres se défendaient plutôt vaillemment d'après ce qu'elle pouvait en juger. Tal' et les autres, ameutés par le si macabre tintamarre de combat déjà bien entâmé, avaient rappliqué et tous fondaient dans ce désert devenu Arène sanglante. Refusant de rester en marge de tout cela, cessant de rêvasser sur un homme qui l'avait sans doutes déjà oubliée, Arikel se lança dans la mêlée. Déjà la gueule de son arme se dressait et commençait à cracher son venin, mortel, de plomb blessant et déchiquetant les chairs de ces êtres qui l'entouraient et dont elle ne voulait plus que la mort. La Hellsiste se contrefoutait pas mal de ces richesses qu'ils pouvaient ou non détenir, elle, ce qu'elle voulait, c'était juste déverser sur eux sa furie furieuse ! Ses frères s'en donnaient à coeur joie, tranchant, sabrant, faisant exploser, sans la moindre once de pitié, ces membres qui sautaient et venaient macûler de sang leurs visages féroces et meurtriers. Des cris, du sang, un parfum de mort... Arikel nageait en plein bonheur ! Mais la demoiselle en oubliait, peut être même trop, la plus élémentaire des prudences et ce fut, trop tard, bien trop tard même, qu'elle vit cet homme surgir de l'arrière d'un vieux truck et se jeter sur elle. Pas le temps de tirer, pas le temps non plus de l'éviter... En une fraction de seconde la jeune femme se retrouva à terre avec la lame d'un sabre posée sur sa gorge ambrée. Allait elle mourir aussi bêtement ?
Dernière édition par Shayline Fairchild le Ven 13 Mar - 11:56, édité 2 fois | |
| | | Shayline Fairchild
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| Sujet: Re: Shayline Fairchild .: UC:. Jeu 12 Mar - 18:17 | |
| Fréquence de Connection : Quotidienne à n'en pas douter et si mes excellentes premières impression se confirment. Multicompte (si oui précisez qui) : [] Oui [X] Non Post Vacant : [] Oui [X] Non Comment as-tu connu le forum ? : Wolverine m'en à murmuré l'existence et m'a, si aimablement, prise par la main pour m'y trainer. Je ne puis que l'en remercier d'ailleurs !
IV__Enjoy !
Il est des histoires qui, tel le plus beau des contes de fées, débutent dans des draps de soie et nimbée de la plus éclatante des lumières. Il en est d'autres, presque cauchemardesques, qui ne se voient parer d'aucun atours et semblent ne devoir se développer que dans la plus parfaite des pénombres. Et il en est d'autres... Des histoires dont nul ne sait vraiment d'où elles prennent naissance et ce qu'il en adviendra. Des histoires oscillant entre la lumière et les ténèbres. Des histoires drapées de mystères où tout ne semble être qu' apparences et faux semblants, secrets et mensonges...
Un peu comme celle de cette jeune femme qui s'avance. Sa longiligne silhouette se meut avec grâce et un soupçon de félinité qui semble n'appartenir qu'à elle. Engoncée dans un long manteau de velours immaculé, les pans de sa redingote virevoltent sous les caresses d'Eole et laissent entrapercevoir ses jambes fuselées gainées dans des bottes hautes perchées. A un moment ses pas ses suspendent et une main diaphane s'extirpe d'une poche. Juste le temps de se saisir et d'allumer l'une de ces cigarettes dont elle se sait accroc. Puis ce fin tube empoisonné vient se loger entre ses lèvres finement ourlées et comme baignées d'une bien pâle rosée matinale. L'instant d'après la main vient jouer dans cette longue chevelure de jais qui descend, en souples ondulations, jusque dans le milieu de son dos. Une mèche plus folle -ou facétieuse- que les autres vient griffer ce minois de porcelaine. Le visage est ovale bien que la mâchoire puisse paraître légèrement carrée. Les traits sont fins, comme de délicates courbes esquissées à même la peau opaline de cette jeune femme. Puis la belle reprend sa route et son regard, aux teintes oscillant entre le bleu azur et le jade le plus pâle, erre par delà cette foule qui l'entoure sans que cela ne semble même l'atteindre. Comme perdue dans ses songeries éveillées la demoiselle semble ailleurs. Elle sent, sur son passage, glisser sur elle ces regards d'hommes qui viennent flatter les courbes pleines mais non girondes de son corps. Esquissant à peine un bien tiède sourire pour ces marques d'attention qui l'agacent bien plus que ne la flattent, Shayline Fairchild poursuit son chemin. Sans jamais s'arrêter ni encore moins se retourner. Elle ne se retourne jamais. Elle ne l'a jamais fait et ne compte pas commencer aujourd’hui !
Pourtant, alors qu'elle passe devant un petit parc, son attention est retenue par le rire cristallin d'une enfant. Aussitôt, presque comme si elle avait reçue une violente décharge, ses jambes suspendent de nouveau sa course. Son regard se fait plus sombre, cherchant un instant l'endroit d'où lui parvient ce rire si candide. Comme à chaque fois qu'elle est anxieuse ou énervée son front se plisse légèrement et sa bouche pleine affiche une moue aussi boudeuse qu'infantile. Puis, enfin, elle les voit. Une petite fille aux boucles blondes et qui, apparemment heureuse, rit aux éclats en compagnie d'une femme qui semble être sa mère. Scène on ne peut plus anodine et émouvante qui eut vite fait d'attendrir bien des êtres mais qui, chez Shayline, ne fait que raviver des plaies anciennes et encore bien béantes. Ce rire d'enfant... Cette mère et sa petite... Cette vision si gaie qu'elle en deviendrait presque onirique d'une simple scène de la vie quotidienne d'une famille ! Tout cela la rend malade ! Elle aimerait détourner les talons et s'en aller. Fuir loin de ce spectacle qui lui donnerait presque la nausée. Mais elle ne peut pas. Comme un papillon attiré par cette flamme à laquelle il finira par brûler ses ailes, les prunelles émeraudes de la donzelle ne parviennent pas à se détacher de ce spectacle. Pire même, Shayline sent son regard s'intensifier. Ses muscles se ccontractent et sa concentration devient intense. Son regard devient plus sombre que jamais, errant de la silhouette enfantine à celle de la mère. La jeune femme sonde leurs esprits, lit en leurs âmes, se repaît à s'en rendre malade de toutes ces émotions qu'elle ne se souvient plus même avoir éprouvé un jour ! Elle sent de l'amour... Tellement d'amour même ! Stop ! Assez ! Cela est plus qu'elle n'en peut supporter !
Rompant le contact visuel et psychique, la jeune femme s'éloigne en titubant. La tête lui tourne légèrement et elle pense même défaillir, se rattrapant de justesse à la grille de ce foutu parc qu'elle aurait mieux fait d'éviter ! La voyant si blême et comme en mauvaise posture des passants se précipitent vers elle et lui proposent leur aide. Une seconde, rien qu'une, l'envie de sortir son Katana et de -si simplement- décapiter ces sales fouineurs et autres bons samaritains à deux cents la titille mais, ayant appris à dominer ses pulsions sadiques et colériques l'impétueuse demoiselle se calme et ne leur oppose qu'un radieux et bien courtois sourire. Avec toute la politesse et l'élégance qui sont siennes, Shayline les remercie et les éconduit rapidement. Impressionnant de constater à quel point les apparences qu'elle sait -si bien- afficher diffèrent radicalement de ce qu'elle ressent intérieurement ! En son sein diaphane tout n'est que rage et fureur et la jeune femme sent monter en elle comme un irrépressible besoin d'assouvir sa soif de violence et de faire le Mal. Voir cette gamine et sa saleté de génitrice ! Cette simple scène aura presque eu raison de sa carapace d'indifférence et de détachement qu'elle a mis tant de temps à se forger ! Elle qui avait pris grand soin de s'endurcir au point de n'être plus qu'un bloc de glace, un roc impénétrable que rien ni personne ne peut atteindre ! Cette sale mioche et sa matrone de mère ont failli la faire mettre genoux à terre et, cela, elle ne le supporte pas ! Des failles ! Malgré tous ses efforts il lui reste encore des faiblesses contre lesquelles elle se sait, hélas, ne pas avoir la force de lutter ! Et merde !
Inspirant et expirant tout aussi lentement que profondément, Shayline se ressaisit peu à peu et, de nouveau apte à marcher, reprend son chemin. De nouveau son visage semble n'être plus que mer de sérénité et elle est de nouveau ce petit angelot derrière lequel se terre le pire des démons. Apparences, poudre aux yeux... Elle n'est plus que cela dorénavant. A-t-elle jamais été autre chose cependant ? A-t-elle jamais eu le bonheur de pouvoir n'être qu'elle même ? Non... Jamais cet apaisement de l'esprit ne lui avait été accordé ! Jamais ! Et c'était de leurs fautes à eux... Eux tous !Son père, les mutants, le gouvernement... Ils étaient tous coupable à ses yeux ! Et ils payeraient tous le prix de cette souffrance qui ne la lâchait jamais. Elle n'avait jamais été qu'une poupée, une simple marionnette entre leurs mains ! Un jouet dont, les uns comme les autres, avaient usé et abusé afin de servir leurs propres intérêts ne prenant jamais en considération ce que, elle, aurait tant voulu. Et pourtant... Pourtant Shayline leur demandait si peu alors ! Juste d'être aimée pour ce qu'elle était. Simplement d'être reconnue dans sa globalité et non morcelée pour ne laisser apparaître que ces parties de sa personne dont ces chacals s'étaient ensuite repus à satiété ! Elle les haïssaient tant ! Ils l'avaient manipulée ! Ils s'étaient servi d'elle... Et elle les avaient laissés faire. Ce qu'elle avait pu se montrer stupide et naïve alors ! Même ceux chez qui elle avait pensé, enfin, trouver un semblant de famille avaient finis par la trahir et par l'abandonner. Les X-Men... Jean... Cette femme lui manquait terriblement. Elle et Wolverine avaient été ses deux plus grands soutiens et amis. Ils étaient même plus que cela à ses yeux. Ils étaient ses amis, sa famille... Mais Wolverine l'avait trahie et Jean, elle, avait péri. Et Shayline s'était de nouveau retrouvée seule. Du moins jusqu'à ce que ne survienne cet « incident » qui allait donner une toute nouvelle orientation à sa vie.
Soupirant longuement, la jeune femme marqua une nouvelle pause. Laissant une énième cigarette se consumer au bout de ses doigts fins, elle rêvassait, se perdant dans les méandres de cette histoire qui était la sienne bien qu'elle eut largement préféré qu'il en soit autrement ! Trop de questions ! Trop de tergiversation ! Son cerveau refusait, une fois de plus, de se déconnecter et d'apporter, ainsi faisant, un semblant de répit à cette jeune femme sans cesse sur les nerfs. Assez ! Mais elle savait qu'elle aurait beau émettre toutes les plus tacites des protestations cela ne lui serait d'aucune utilité. La vision de cette mère et de son enfant avait ouvert une brèche dans sa carapace et ces fourbes de souvenirs s'y précipitaient en masse pour mieux s'y engouffrer et l'assaillir. La mémoire était une traitresse qui ne laissait jamais d'autre choix à ses victimes que celui de succomber à son chant de sirène ! Salope ! Pourtant la jeune femme se sentait lasse de devoir combattre contre ces vieux démons qui n'avaient de cesse de la hanter. Lasse se ce combat interne qui ne cessait de la secouer et de la faire souffrir un peu plus à chaque jour, chaque minute, chaque seconde même... Son passé voulait la défier ? Alors qu'il en soit fait selon sa volonté ! Shayline n'avait jamais fui, quel que soit le danger ou l'ennemi et, cela non plus, elle ne commencerait pas aujourd'hui ! Poussant la porte d'un café, elle commanda une vodka et partit s'assoir à une table en fond de salle. Dans quelques instants elle allait tourner les pages poussiéreuses de ce livre qu'elle avait toujours pris soin d'éviter d'ouvrir. Dans quelques instants c'est le livre de sa vie qu'elle allait ouvrir.
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| | | Shayline Fairchild
Nombre de messages : 4 Age : 39 Date d'inscription : 12/03/2009
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| Sujet: Re: Shayline Fairchild .: UC:. Dim 15 Mar - 20:09 | |
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| | | Alice Bosworth Modo & Mutante de Catégorie 4
Nombre de messages : 451 Age : 34 <b>Âge</b> : 23 ans <b>Surnom</b> : Psyche <b>Métier</b> : Mannequin <b>Pouvoir(s)</b> :
« Psychokinésie » ~ Action de l'esprit sur la matière qui entraîne des phénomènes tels que la lévitation ou la déformation d'objets à distance.
« Concentration » ~ Très grande capacité de concentration qui permet à Alice d'évoluer dans une sorte d'autre monde où elle ne perçoit plus ce qu'elle entoure. Seuls les formes sont visibles mais les bruits n'ont plus d'existence. Lorsqu'elle est concentrée Alice peut utiliser son pouvoir bien plus librement et surtout sans fournir le moindre effort seulement le fait de se concentrer trop longtemps peut l'extenuer.
« Barrière psychique » ~ Sorte d'évolution de son don passif de concentration cette barrière est une sorte de barrage psychique qui permet à Alice de ne pas être la cible des télépathes, manipulateurs et autres pouvoirs marchant par le psychisme. Si elle résiste aux dons faibles et moyens les mutants de catégorie 4 et Oméga peuvent en revanche, avec de l'entraînement et de la concentration, pénétrer son esprit. <b>Armes</b> : ~ Bombe au poivre ~ <b>Divers</b> : « Alice vit en couple depuis quatre ans et habite un luxueux appartement de Manhattan. Elle a longtemps hésité avant de rejoindre ou non l'Institut mais n'y est finallement pas resté afin de ne pas mettre en péril sa carrière. Afin de rester au top de sa forme elle pratique la natation, le yoga ainis que des joggings réguliers. Alice parle couremment le français et se débrouille en Italien » Date d'inscription : 06/02/2009
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